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ZE LORD OF THE RING

ZE LORD OF THE RING
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20 novembre 2010

UNSTOPPABLE

UNSTOPPABLE

Un film de Tony Scott réalisé en 2010.
Avec Denzel Washington, Chris Pine (prononcez païne) et Rosario Dawson.

Ralala elle est loin l'époque ou j'adulais Tony Scott pour des tueries comme True Romance, Le dernier samaritain, Domino ou Man On Fire. En effet, les échos que j'ai eu de ses deux derniers films, Déja-Vu et L'attaque du métro 123 étant la plupart du temps négatifs, c'est assez sceptique et mettant mon admiration pour le bonhomme de côté que je suis allé voir ce Unstoppable, et finalement, même si c'est loin d'être le meilleur de tonton Scotty, autant le dire, ça dégomme bien et ça fait plaisir!! Toujours accompagné de Denzel Washington qui joue le rôle du vieux briscard qui remballe tout le monde pour la 30ème fois et Harry-Gregson Williams qui continue de se répéter dans ses compositions qui sont quand même géniales à entendre, il y autant de bonnes choses que de choses agaçantes ou peu nécessaires dans ce Unstoppable, et c'est regrettable. Toutefois, loin de moi l'idée de vous dissuader d'aller le voir, le film étant certainement le seul film à l'affiche intéréssant en ce mois de novembre 2010, Buried n'étant déja plus à l'affiche après deux semaines (en fait au départ je devais aller voir celui-la mais voila fini, donc va falloir attendre le DVD) donc bon on se console comme on peut en attendant Machete et Unstoppable est vraiment un très bon divertissement malgré des défauts pesants, explications.

Denzel_Washington_et_Chris_Pine

Première chose : aller voir Unstoppable en se rappelant des tueries autrefois réalisées par Tony Scott ne résulterait qu'en une amère déception, ce qui serait dommage tant le film est, à défaut d'être bon scénaristiquement (j'y reviendrai), bien foutu techniquement, tant sa réalisation est sympathique et tant certaines scènes sont jouissives. Ainsi, on retrouve le style graphique du bonhomme, avec ces images saccadées propres à Man On Fire et Domino, tout semble aller vite malgré une histoire lente à se mettre en place. Mais une fois l'histoire lancée, tout s'accélère et enfin on à droit à des scènes qui dépotent. A défaut d'être spectaculaire, le film tente de jouer sur le suspense, ce qui est agréable, on regrettera toutefois que certaines scènes qui semblent évidemment jouer la-dessus s'arrêtent au moment ou la tension se fait sentir (le passage avec le train des gamins notamment). Ainsi, si certaines scènes peuvent deçevoir, la fin rattrape la majorité du film en proposant une longue scène d'action ou Denzel Washington passe de wagon en wagon pour arrêter le train 777, ici l'antagoniste majeur du film, après que Chris Pine se soit mangé un wagon de maïs, bref, si le début est long, ce n'est pas le cas du reste du film, ou Tony Scott enchaine sans se gêner en séquence de suspense bien que souvent trop courtes et grosses séquences d'action malheureusement trop saccadées par de courtes scènes toutefois trop nombreuses s'attardant sur les états d'ames de la famille de nos deux héros.

Chris_Pine_dans_la_mouise

Par ailleurs, nos deux héros, parlons-en. S'il est clair que la VF bien naze ne retranscrit pas le jeu d'acteur du génial Denzel Washington et du très bon Chris Pine (qui est dans une bonne période ces temps-ci visiblement, Smokin' Aces, Star Trek puis ce film, serait-il un grand acteur en devenir?), ils constituent à la fois un avantage et un défaut un film. En effet, si les personnages respectifs de Frank Barnes et de Will Colson sont très charismatiques, leur histoire et ce qui les à mené à la dislocation de leur famille est d'une rare niaiserie, ce qui est une tare énorme au scénario à mon sens, en partie parce que leurs familles sont agaçantes, et cette putain de version française n'arrange pas les choses. Par ailleurs, puisqu'on parle du scénario, il y a quelques scènes peu nécessaires ici et là qui constituent des temps morts vraiment regrettables. Malgré cela, le film est un petit bonheur à regarder grâce à ses scènes d'action même si on a déja pu voir mieux. Il est aussi intéréssant de voir qu'Unstoppable prend le train 777 comme un antagoniste, un peu comme le camion dans Duel de Steven Spielberg.

Denzel_Washington_et_Chris_Pine_sur_un_train

Alors oui, on regrettera qu'Unstoppable dépende trop de ses scènes d'action et que pas mal de choses dans son scénario peuvent agacer, mais bon sang, on ne regarde pas un film comme Unstoppable pour son scénario et comme je vois déja venir les pseudo-cinéphiles qui ne pensent qu'en termes d'intelligence de l'histoire, faites-moi plaisir, sortez-vous ce balai du fion et laissez-nous tranquilles, car nombreux sont les bourrins dans l'âme comme moi qui sauront apprécier ce film à sa juste valeur, c'est-à-dire un film moyen, mais un film d'action  qui fait bien plaisir et qui compense son scénario lacunier par des scènes d'action bourrines et bien foutues. Bref, Unstoppable est franchement bien torché et je pense que cette impression se renforcera lorsque j'aurai droit à la voix de Denzel Washington et pas une voix française toute pourrie. Et sans les deux connards qui étaient mes voisins de siège et qui hurlaient des blagues pendant la séance. Aucun respect. Enfin, bref, voila, Unstoppable, ça vaut bien 5€ pour une place de cinoche ou qu'on attende six mois pour le choper 2€ sur amazon, c'est bien sympa et ça défoule, et fondamentalement c'est exactement ce que j'attend de ce genre de film.

-Ze Ring-

Denzel_Washington_entre_deux_citernes

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19 novembre 2010

GRINDHOUSE

GRINDHOUSe

Grindhouse est un dyptique, c'est-à-dire qu'il est composé de deux films : Planète Terreur AKA Planet Terror de Robert Rodriguez et Le boulevard de la mort AKA Death Proof de Quentin Tarantino.

PT DP

Les grande particularités de ce Grindhouse est, en dehors qu'il soit composé de deux films et non un, mais surtout qu'entre chacun des deux films, le spectateur à droit à des bandes-annonces, réalisés par Edgar Wright et Eli Roth notamment (qui fait d'ailleurs une petite apparition dans Death Proof) notamment la très célèbre Machete qui va finalement sortir en film, c'est déja fait dans certains pays mais nous n'y aurons droit qu'au 1 Décembre en France visiblement!! Le film est réalisé par Robert Rodriguez et ça promet du bon même si selon les échos que j'ai eu il n'est pas aussi bon que Planète Terreur dont nous allons parler dans deux secondes, juste le temps de vous dire que tous les films ont un cachet old school.... ;)


PLANETE TERREUR AKA PLANET TERROR

PT2

Réalisé par Robert Rodriguez en 2007.
Avec Rose McGowan, Freddy Rodriguez, Josh Brolin, Marley Shelton, Jeff Fahey, Michael Bienh et Bruce Willis.

Ames sensible s'abstenir. Pour être clair : Planet Terror est ultra-gore (en plus ça rime). Clairement le film le plus crade que j'ai vu depuis un bout de temps, depuis Braindead à vrai dire. Bon soyons clair, le film n'est pas aussi jouissif et sanglant que ce dernier, mais y a des effets gores et des trucs bien crades vraiment très bien sentis et le film est vraiment à mourir de rire. En effet, que dire d'autre de cette séquence en hélicoptère, si ce n'est qu'elle est à pisser de rire? Que dire d'autre de cette première scène à l'hopital, si ce n'est qu'elle est dégueulasse? Et surtout, sans trop spoiler, que dire de l'apparition de Quentin Tarantino? Futur grand moment culte à mes yeux, on a droit à des répliques bien senties et des effets gores bien dégueulasses, bref ça tache donc ça fait plaisir!! En dehors de son aspect gore, Planet Terror à aussi de nombreuses autres qualités : on fera l'impasse sur le scénario, qui est volontairement peu original mais plutôt relativement bien écrit et parvient à donner une légère profondeur aux personnages tout en faisant exploser des zombies toutes les 5 minutes, fait apparaitre des vieux de la vieille assez souvent et leur fait camper des rôles à mourir de rire : Jeff Fahey dans le rôle d'un cuisinier obsédé par sa sauce parfaite est à pisser de rire, Michael Parks, Michael Bienh et Tom Savini jouent les shérifs et sont ici à mourir de rire, bref ça flingue, ça saigne, ça sort des blagues macho, y a même une petite histoire d'amour le tout sur une trame de fond absolument absurde en rapport avec des armes biologiques libérées par des pas très gentils soldats U.S. dont le chef n'est autre que Bruce Willis et qui transforme les gens en zombies.

Kentin

Alors oui, le scénario de Planet Terror est quasi-inexistant et n'est qu'un prétexte de plus pour se permettre de tout faire péter, toutefois il témoigne de qualités d'écriture indéniables, le film avance sans aucun temps mort, impossible de s'ennuyer dans ce foutoir qu'est le film, au bout de 20 minutes, simplement le temps à Rodriguez d'introduire ses personnages, pas inintéréssants cela dit, mais très stéréotypés, bin ça commence à tirer de tous les côtés, y a une décapitation par seconde, des voitures explosent mystérieusement... Bref, si vous êtes venus pour voir un film intelligent, passez votre chemin, cela dit, Death Proof se concentrant plus sur ses dialogues devrait plus vous intéresser ;) Alors s'il n'est pas sur que tout le monde aime, une chose est sure : le film est osé. Les effets gores sont bien cradingues, notamment la première scène de l'hopital qui est dégueulasse, mais surtout, le film fait l'impasse sur tout un chapitre... Et le prétexte pour le zapper est... qu'il manque une bobine de film!! Toutefois, les scènes d'après sont tout à fait cohérentes, on comprend tout ce qui s'est passé en a peu près une réplique et de toutes façons même si c'était pas intéréssant qu'est-ce qu'on s'en fout, on veut des têtes coupées, des flingues et des explosions et croyez-moi si vous êtes dans ce cas la, vous allez être servi car Planet Terror est un véritable festival! Habilement servi par les ziks de Rodriguez et de Graeme Revell, le film ne souffre pas d'un seul temps mort et malgré le faible interêt scénaristique de ce dernier, les acteurs assurent de bout en bout, notamment Rose McGowan qui à compris qu'elle était bien mieux ici que dans Charmed, et Freddy Rodriguez qui livre une bonne prestation. Par ailleurs, Robert Rodriguez use et abuse du style graphique propre à Grindhouse avec talent, on regrettera cependant des passages en CGI trop visibles, toutefois ils ne durent pas très longtemps et on les oublie vite!!

LEGGUN

Mais Planet Terror est aussi absurde dans son scénario que dans ses personnages. En effet, si Rose McGowan et sa jambe sur laquelle elle emboite des gatlings comme des légos est la vedette du film, celui-ci comporte son lot de personnages niqués de la tête, notamment un collectionneur de couilles, un gamin qui a pour amis un scorpion, une tortue et une tarentule, un shérif qui tue plus de civils que de zombies, bref Planet Terror est un véritable festival de gore, de flingues et de personnages cons comme des queues, le tout servi par une musique qui déboite et une réalisation certes parfois réprochable mais plus que correcte. Le résultat de tout cela : le film le plus jouissif et le plus bourrin vu sur un écran depuis un bout de temps, qui ferait passer les effets gores du dernier Rambo pour de la pisse de chat et qui relèguerait presque le pourtant hilarant Une nuit en enfer au rang de nanar marrant. En effet, en conclusion, Planet Terror c'est Une nuit en enfer en mille fois mieux, avec des effets gores crédibles cette fois, des personnages charismatiques et servis par des acteurs qui sont pour la plupart très bons. Bref, c'est jouissif et ça pète de partout et vous qui me lisez si vous me connaissez vous savez que c'est le genre de films qui me fait plaisir... Le chef d'oeuvre de Rodriguez, qu'il n'égalera sans doute pas de si tôt...

Planet_Terror


BOULEVARD DE LA MORT AKA DEATH PROOF

DPP

Réalisé par Quentin Tarantino en 2007.
Avec Kurt Russell, Zoe Bell, Rosario Dawson, Tracie Thoms et Mary Elizabeth Winstead.

A des lieues de Planet Terror, Death Proof (brillament traduit Boulevard de la mort) fait référence à tous les "films de caisse" (me demandez pas les noms, j'en sais que dalle mais Tarantino y fait grandement référence, notamment dans les dialogues ou il prend plaisir à blinder le remake bien naze de 60 secondes chrono) qu'il semble adorer, la où Planet Terror fait référence aux films d'horreur bourrin des 70's. Bien plus sérieux que ce dernier, bien moins gore et disposant d'un scénario extrêmement bien écrit, Death Proof avait tout pour plaire si ce n'est ce que beaucoup de gens considèrent comme une défaut : le fait que les deux parties du film ne diffèrent que par leur fin. En effet, les deux s'attardent sur un groupe de filles qui ont attiré l'oeil de Stuntman Mike, brillament joué par Kurt Russell, puis se terminent dans tous les sens du terme sur les chapeaux de roue. Seulement, le problème, c'est que ça peut déranger bon nombre de personnes car le film en devient répétitif : personnellement, ce n'est pas mon cas et j'apprécie de plus en plus le film à chaque visionnage mais je comprends qu'il puisse rebuter. Je pense qu'avec Death Proof, il est évident que l'on peut parler de "film d'acteur". En effet, tout le film est centré sur le personnage de Kurt Russell qui tient ici l'un de ses meilleurs rôles, un ex-cascadeur psychopathe qui utilise sa "death proof car" (en français, voiture anti-mort) pour mettre en oeuvre ses plans diaboliques. En outre, on peut le considérer comme le seul personnage principal du film, les autres faisant plus office de figurants pour lui permettre de défarouiller bien que bon nombre d'actrices comme Rosario Dawson ou Tracie Thoms occupent la majeure partie du film. Toutefois, bien que les autres personnages que Stuntman Mike soient plus ou moins relégués au second plan, leurs prestations sont vraiment bonnes, mais aucune n'est aussi bonne que celle de Kurt Russell, un bad mother fucker bad ass complètement niqué de la tête. Par ailleurs, si l'on ne peut pas parler des autres personnages comme principaux, c'est surtout parce que leur personnalité, bien qu'elle soit prononcée et montrée pendant les dialogues, à l'habitude de Tarantino, ne sont pour la plupart pas marquants. Ainsi on pourra apprécier le personnage d'Arlene, sur lequel le master Tarantino s'attarde longuement en début de film mais la plupart des personnages sont souvent survolés ce qui peut déranger certains. Alors oui, la majorité des prestations sont bonnes, mais il est indéniable que Stuntman Mike = le film.

Stuntman_Mike
-I'm not a cowboy Pam, I'm a stuntman.

A l'habitude de Tarantino, le scénario, à l'exception des longueurs évoquées plus haut que l'on peut réprocher, est une merveille d'écriture. Les dialogues sont longs, riches, pas une phrase qui pète pas les tympans, le film enchaine les répliques cultes dans des dialogues très intéréssants, bien que le choix de leur sujet soit discutable, puisqu'il s'agit généralement de la vie sexuelle des victimes de Stuntman Mike. Seulement, ces dialogues ne seraient rien dans l'incroyable prestation des acteurs et surtout de Kurt Russell : je sais ça fait plusieurs fois que je le dis mais il est temps de s'attarder un peu le sujet, car l'acteur trouve ici un des rôles de sa vie, et son premier bon rôle depuis au moins 10 ans. L'acteur qui à joué Snake Plissken et Jack Burton dégage un charisme incroyable et il incarne parfaitement le rôle de ce cascadeur psychopathe. Jamais, à aucun moment, son jeu est moins bon, il maintient du haut niveau pendant tout le film et chaque apparition de son personnage fait plaisir, par ailleurs, il occupe la majorité des moments cultes du film, toutes les répliques mémorables ou presque sortent de sa bouche, bref Death Proof serait clairement différent sans lui. Attention toutefois, car les prestations de Rosario Dawson, Tracie Thoms et Vanessa Ferlito pour ne citer qu'elles sont incroyables également. Alors oui, on pourra regretter que certains rôles soient peu ou presque pas exploités mais avec un tel festival de personnages, c'est déja un exploit de les rendre déja tous utiles. En effet, je crois n'avoir jamais vu autant de personnages dans un film, même pour un Tarantino c'est impressionnant.

Cars

En dehors de ses acteurs, Death Proof se démarque de la majorité des autres films par le réalisme et la qualité de ses, du moins sa scène de poursuite. Située à la fin du film, celle-ci dure près de 20 minutes et se passe sur une route de campagne. Ici, pas de buildings explosés à chaque collision, pas de passants écrasés toutes les deux secondes, juste un bon gros duel de toles ondulées, un véritable combat de bagnoles qui ne perd jamais son rythme et parvient quand même à se concentrer sur le comportement changeant de Stuntman Mike à ce moment-là. En effet, SPOILER alors que pendant tout le film on à affaire à un personnage fascinant de cruauté, un bad mother fucker froid et méchant comme on les aime, après s'être pris une balle dans le bras et le début de sa poursuite à lui, il prend peur et commence à supplier, ce dont ses adversaires n'auront rien à faire et finiront quand même par lui casser sa bouche. On a affaire ici à un retournement de situation et un inversement des rôles absolument incroyables, qui surprend même lorsque Stuntman Mike, inhumain dans ses actes montre un sentiment tel que la peur et supplie ("Je voulais pas vous faire de mal c'était que pour jouer!!"). Certains peuvent être deçus, ce n'est pas mon cas, car cela rend le personnage encore plus crédible et fait ironiquement passer les héroïnes du film pour de véritables saloperies.FIN DES SPOILERS

girls

En gros, Death Proof est un risque, en effet, nombreux sont ceux qui considèrent que le film aurait du durer pas plus de 45 minutes et n'aiment pas la deuxième, les personnes qui arrivent à apprécier l'ensemble comme moi sont rares, toutefois, acheter le film est un risque à prendre, car nous parlons ici d'un film Quentin Tarantino et il ne faut pas oublier que chaque film de ce dernier ont été polémiques... Certains les aiment tous, d'autres ne les aiment pas, certains n'en aiment que quelques-uns, bref, il est difficile de formuler un bilan clair pour ce Death Proof. Tout ce que je peux dire c'est courrez l'acheter, car une chose est sure, c'est une expérience à faire!!

-Ze Ring-

MACHETE
But they soon realised... They just fucked with the wrong mexican!!

26 août 2010

INGLORIOUS BASTERDS

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Un film de Quentin Tarantino, réalisé en 2009.
Avec Brad Pitt, Eli Roth, Til Schweiger, Daniel Brühl, Diane Kruger, Christoph Waltz, Melanie Laurent et Michael Fassbender

  • Lien vers la critique de Kitano Jackson : http://kitanojackson.canalblog.com/archives/2010/08/27/18907125.html#comments

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent) assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa (Christoph Waltz). Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma. Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis.

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Quentin Tarantino est un réalisateur véritablement polémique : certains aiment ses films, d'autres non. C'est le cas pour tout autre réalisateur, me direz-vous, mais pour Tarantino, il y a une véritable ligne entre ses admirateurs et ses détracteurs, donc autant être clair : si ses premiers films sont relativement "faciles d'accès", ce n'est pas tellement le cas de ce Inglorious Basterds. En effet, certains y voient une bouse absolue, alors que d'autre, comme moi, y voient le meilleurs film de Quentin Tarantino voire un des meilleurs films jamais faits (même si au passage, je considère ce Inglorious un peu moins bon que Pulp Fiction, mais chacun sa vision des choses.). Il est une chose à dire tout de même : Quentin Tarantino à commencé à écrire le scénario de ce film entre Pulp Fiction et Jackie Brown, et il est clair que celui-ci est carrément impeccable. Si la trame du film ne brille pas par son originalité, même s'il est clair qu'il est étoffé et travaillé, attendez-vous par contre à des dialogues dont chaque réplique pète les tympans, à des scènes de suspense à la tension extrême, à un jeu d'acteur impeccable (sauf peut-être les acteurs français pas toujours très convaincants, mais j'y reviendrai plus tard.), à un second degré absolument excellent mais également à un message final très bien introduit. En effet, il ne fait aucun doute que Quentin Tarantino, en donnant une telle importance au cinéma du personnage de Shosanna et en (SPOILER) faisant mourir Hitler et ses partisans les plus gradés à l'intérieur de ce dernier (FIN DU SPOILER) à voulu signifier au travers de son film que le cinéma était une arme, capable de changer les choses voire même le cours de l'histoire.

Quentin Tarantino à également joué la carte de la caricature sur Inglorious Basterds, puisqu'en effet, beaucoup de personnages sont de véritables caricatures d'anciens clichés. Par exemple, le colonel Hans Landa, un personnage très réussi et campé avec brio par Christoph Waltz (Ce mec à 50 ans, et en des dizaines d'années de carrière, Inglorious Basterds est son premier grand rôle... Comment un mec avec un tel potentiel n'a t-il pas été repéré avant?) parlant le français, l'anglais, l'italien et bien évidemment l'allemand, portant plus de médailles que sa chemise ne peut en porter, est évidemment une caricature. Toutefois, ne pensez pas que parce que le personnage est la caricature d'en quelque sorte un cliché, il va devenir tout gentil tout drôle, bien au contraire, puisque ce cher Hans Landa, vous allez vous en souvenir mes amis. Chaque scène à laquelle il participe est un moment exceptionnel de suspense, et de surprise, puisque ce personnage à la manie de la jouer amical pour se transformer en assassin comme on les aime passé un temps. Par ailleurs, parlons-en, de ce suspense que Tarantino s'amuse à mettre en place sur une grande partie du film. Interrogatoires, standoff méxicain, tout y passe, mais soyez prévenus : chaque scène est dôtée d'une tension extrême, presque insoutenable. Surpassant les prouesses de Brian De Palma en ce domaine (qui est pourtant mon "distilleur de suspense" favori) Quentin Tarantino risque de vous faire faire dessus plus d'une fois, il suffit de prendre la première scène comme exemple, dont la tension monte crescendo pour finir sur une explosion de violence. La violence, par ailleurs, même si le film est bercé par un second degré et une exagération constante ("Gorlami" ceux qui ont vu le film comprendront), est très présente, il suffit pour s'en rendre compte de voir la première apparition notable d'Eli Roth à l'écran, grand moment de violence, qui, accompagnée d'effets gores bien sentis de temps en temps, échelonne tout le film. Une petite remarque tardive, on pourrait également qualifier le personnage de Fredrick Zoller comme une caricature, super-soldat ayant tué plus de 300 soldats en Italie a lui seul, le court-métrage La fierté de la nation tourné pour les besoins d'Inglorious Basterds ou Daniel Brühl (Fredrick Zoller) joue le rôle principal, est la justement pour approfondir ce ressenti : Fredrick Zoller et bien d'autres personnages du film ont l'air d'être tout droit issus de BD.

Mais ce contraste entre violence, suspense et second degré est une grande partie de ce qui fait le film, si l'on met complètement à part le message qui y est distillé. En effet, certaines scènes vous feront vous chier dessus alors que d'autres vous feront le même effet... De par le rire. Je veux dire, qui n'a pas éclaté lors de cette scène ou Brad Pitt, Eli Roth et Omar Doom doivent faire semblant d'être italiens mais ont un accent absolument déplorable, se retrouvent face à ce polyglotte d'Hans Landa qui éclate de rire devant tant de nullité dans leur accent? Ce mix d'humour et de violence brute est extrêmement réussi, toutefois, ce ne serait sans doute pas le cas sans les acteurs qui animent Inglorious Basterds. Comme je le disais, même si nos acteurs (les français, quoi) sont parfois peu crédibles, en contrepartie, Brad Pitt, Eli Roth, Til Schweiger crèvent l'écran, mais nous retiendrons surtout Christoph Waltz. Acteur allemand ayant passé plusieurs décennies à jouer dans des séries allemandes (notamment Derrick...), il est étonnant qu'il n'ait pas été repéré plus tôt. En effet, ce dernier à tout d'un grand acteur : crédibilité, charisme et incarne à merveille le mother fucker de ce Inglorious Basterds. Pour en finir avec cette critique (éloge serait plus adéquat, cela dit), Inglorious Basterds est une expérience à faire, même pour les détracteurs de Tarantino, car c'est un film très différent de ses précédentes œuvres, rien que pour ses terribles scènes de tension et ses acteurs géniaux. Ma conclusion est simple : Inglorious Basterds est sans conteste le meilleur film de l'année 2009, un des meilleurs films sortis depuis un bout de temps et un grand film, à voir absolument.

-Ze Ring-

inglorious
Je crois qu'il s'agit de mon chef d'oeuvre.

25 août 2010

RESERVOIR DOGS

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Un film de Quentin Tarantino, réalisé en 1992.
Avec Harvey Keitel, Steve Buscemi, Michael Madsen, Laurence Tierney, Chris Penn et Tim Roth.

Après un hold-up raté, une bande de truands règle les comptes pour savoir lequel d'entre eux les à trahis.

Tous ceux qui ont vu Reservoir Dogs savent que ce film désormais culte est très loin de briller par son scénario mais plutôt par la façon dont celui-ci amené et dont Quentin Tarantino, dont c'est à l'époque le premier film, laisse planer un certain mystère sur l'histoire et ne révèle ses personnages, brillamment incarnés par de grands acteurs (Harvey Keitel, Michael Madsen entre autres, ainsi que Chris Penn, malheureusement décédé en 2006... RIP.) campant le rôle de voleurs professionnels portant chacun le nom d'une couleur, dont le plan tourne mal et règlent leurs comptes (et ce pendant presque tout le film) dans une seule et même pièce sur fond de musique des 70's. Grand film à dialogue (en effet, on parle de Tarantino à l'ancienne la, dans Reservoir Dogs, pas de bataille rangées entre 40 yakuzas et une blonde sanguinaire), dès les premiers moments, le spectateur sait à quoi il doit s'attendre : un film de gangsters classe, avec des acteurs géniaux et crédibles de bout en bout et surtout à 1 heure et demi particulièrement violente, et je peux vous assurer que sur ce dernier point, vous allez en avoir pour votre argent, car même si les scènes de violence ne sont pas légion dans le film, elles ont un impact très important. La violence, cependant, ne vient ici pas d'images absolument atroces et intenables mais du fait que les personnages sont décrits comme complètement humains et peuvent mourir en un clin d'œil, et ce style de violence continuera à être utilisé dans les films de Tarantino, alors que la plupart des films ont tendance à toujours les faire se comporter en héros avant leur mise à mort. Par ailleurs, Reservoir Dogs se fait dès le départ sa propre identité, identité que Pulp Fiction adoptera deux ans après, grâce à son montage atypique.

RD02
Les gangsters les plus classes de la planète.

Si l'on pourrait reprocher à Reservoir Dogs quelques petits défauts tels que le fait que les personnages de Quentin Tarantino et Eddie Bunker soient sous-exploités (pour ne pas dire jamais, cela dit le choix de ne presque jamais les faire apparaitre est complètement justifié) ou son scenario simple bien qu'assez original dans son déroulement (puisque la plupart des films traitant du sujet parlent de la préparation du casse, ici, c'est tout à fait le contraire), il serait dommage de s'attarder sur les minces défauts de cette perle qu'est Reservoir Dogs. Reservoir Dogs, en plus d'inspirer le respect de par l'histoire de sa création (qui à été tumultueuse, mais sachez simplement que le film n'aurait jamais existé sans le grand Harvey Keitel), inspire davantage le respect de par la manière dont les choses se passent à l'écran. Bien que 90% du film soit constitué de dialogues complètement banaux et, sortis du film, terriblement chiant malgré quelques répliques cultes, des acteurs survoltés leurs donnent vie, notamment Harvey Keitel, dans le rôle d'un "honorable" se sentant obligé d'aider le personnage de Tim Roth, blessé tout le long du film et prenant le personnage de Michael Madsen, un psychopathe, comme responsable principal de l'échec du casse, alors qu'en réalité (SPOILER) le problème vient de Mr. Orange, flic infiltré et qui se rapprochera de Mr. White, notamment en apprenant son nom & son origine, et qui finira par se faire tuer par ce dernier lors d'un aveu final violent après qu'il ait pris sa défense en tuant tous les autres membres du gang, qui le soupçonnaient d'être la balance. (FIN DU SPOILER)

Avec Reservoir Dogs, Tarantino laisse également supposer à quoi ressembleront ses futurs films, puisque très régulièrement, l'action est interrompue par des flashbacks, qu'il réutilisera dans la quasi-totalité de ses autres films, en plus de flashforwards de manière plus occasionnelle. Cela permet de s'attarder sur les personnages principaux du film, d'en découvrir leur tempérament de manière plus précise et de découvrir leur personnalité, parfois difficile à cerner. Ou alors, ils permettent d'expliquer plus en détail une révélation qui vient d'être faite au spectateur, tout ça, dans le seul but d'immerger ce dernier dans l'action et de l'en faire ressortir qu'au lancement du générique de fin. En effet, le script de Reservoir Dogs est très bien foutu et les temps morts sont rares voire inexistants, sauf peut-être cette légèrement trop longue séquence d'explication sur les origines de Mr. Orange, pas inutile et tout aussi prenante que le reste du film mais qui a tendance à trainer trop longtemps pour arriver à sa conclusion (SPOILER) LES AMIS, NOUS SOMMES REVENUS AU POINT DE DÉPART (FIN DU SPOILER). Malgré ces quelques scènes qui tendent à trainer, cet infime défaut qui ne nuit pas tant que ça à l'immersion est rattrapé par le jeu des acteurs, le génie derrière la caméra et cette bande son 70's, relax, complètement décalée par rapport au film lui-même, puisque pour être clair, Reservoir Dogs, c'est 1h30 de "partage en couilles" hardcore.

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Un pur chef d'oeuvre donc, même si pour ma part c'est loin d'être le Tarantino que je préfère, mais une belle ébauche de son futur style si particulier qui fera en partie son succès. Un grand film, à voir au moins une fois (je dis au moins, mais depuis que je l'ai reçu hier, je l'ai maté 4 fois, cela dit vous faites ce que vous voulez hein), absolument culte. Par contre, je déconseille très fortement Reservoir Dogs le jeu, à peine digne en terme de qualité de l'adaptation des Dents de la mer. En même temps, je sais pas, mais quand je regarde le film, je vois mal ce qu'il y a d'adaptable à moins de changer tout le scenario... Ce qui fut le cas (jusqu'aux têtes des personnages!!).

-Ze Ring-

 

 

31 mars 2010

SWORDSMAN [GALERIE]

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RÉALISÉ PAR CHING SIU-TUNG, KING HU, TSUI HARK, ANN HUI, RAYMOND LEE ET ANDREW KAM EN 1990.
ÉCRIT PAR MAN-LEUNG KWAN, KEE TO-LAM, KAI-MUK LAU, YIU-MING LEUNG, FU-HAO TAI ET YING WONG.MUSIQUE COMPOSÉE PAR JAMES WONG ET ROMEO DIAZ.

LE "CANON DU TOURNESOL", UN PARCHEMIN CONTENANT LE SECRET DU POUVOIR MARTIAL ABSOLU EST DÉROBÉ. LE JEUNE MAÎTRE D'ARMES ET MUSICIEN LINGWU CHUNG EST SEUL A CONNAÎTRE SA CACHETTE. MAIS LE DOCUMENT EST L'OBJET D'UNE LUTTE SANS MERCI ENTRE LA TERRIBLE POLICE SECRETE, DIVSERSES SECTES RIVALES ET UN SAMOURAÏ VENU DU JAPON...

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17 février 2010

BULLET BALLET [GALERIE]

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RÉALISÉ ET ÉCRIT PAR SHINYA TSUKAMOTO EN 1998.
AVEC SHINYA TSUKAMOTO, KIRINA MANO ET TATSUYA NAKAMURA.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR CHU ISHIKAWA.

GODA VOIT SA VIE CHANGÉE LORSQUE SA FIANCÉE SE SUICIDE AVEC UNE ARME A FEU. IL DEVIENT ALORS OBSÉDÉ PAR L'IDÉE DE METTRE LA MAIN SUR UN REVOLVER ET DEVIENT LA VICTIME D'UN GROUPE DE JEUNES DÉLINQUANTS VIOLENTS. LA SITUATION EMPIRE LORSQUE CELUI-CI CHERCHE A SE VENGER D'EUX.

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16 février 2010

TETSUO [GALERIE]

RÉALISÉ ET ÉCRIT PAR SHINYA TSUKAMOTO EN 1989.
AVEC TOMOROH TAGUCHI ET SHINYA TSUKAMOTO.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR CHU ISHIKAWA.

UN HOMME SE TRANSFORME MYSTÉRIEUSEMENT EN MONSTRE MÉTALLIQUE.

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15 février 2010

L'ENFER DES ARMES [GALERIE]

RÉALISÉ ET ÉCRIT PAR TSUI HARK EN 1980.
AVEC CHEN CHI LIN, ALBERT AU, LUNG TIN SANG, CHE BIU LAW ET LO LIEH.
MUSIQUE COMPOSÉE ET CHOISIE PAR SIU-LAM TANG ET LEUN YU.

TROIS JEUNES HONG-KONGAIS, POUR TUER L'ENNUI, FONT EXPLOSER UNE BOMBE ARTISANALE DANS UN CINÉMA. MAIS ILS SONT REPÉRÉS PAR WAN-CHU, UNE JEUNE FEMME PSYCHOTIQUE QUI VA LES EMPORTER AVEC ELLE DANS UNE SPIRALE INFERNALE SANS RETOUR.

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14 février 2010

LA BÊTE AVEUGLE [GALERIE]

RÉALISÉ PAR YASUZO MASUMURA EN 1969.
ÉCRIT PAR YOSHIO SHIRASAKA A PARTIR D'UNE OEUVRE DE REMPO EDOGAWA.
AVEC EIJI FUNAKOSHI, MAKO MIDORI ET NORIKO SENGOKU.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR HIRAKU HAYASHI.

UN SCULPTEUR AVEUGLE, DANS LE BUT DE PROMOUVOIR L'ART DU "TOUCHER", KIDNAPPE AVEC L'AIDE DE SA MERE UNE JEUNE MODELE AFIN DE LA FORCER A POSER POUR LUI POUR QU'IL PUISSE ACCOMPLIR SON CHEF D'OEUVRE.

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13 février 2010

A TOUTE ÉPREUVE [GALERIE]

RÉALISÉ ET ÉCRIT PAR JOHN WOO EN 1992.
AVEC CHOW YUN-FAT, TONY LEUNG CHIU-WAI, ANTHONY WONG CHAU-SANG, PHILIP KWOK, TERESA MO ET PHILIP CHAN.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR MICHAEL GIBBS ET JAMES WONG.

TEQUILA YUEN, UN FLIC TÊTE BRULÉE, JURE DE VENGER LA MORT DE SON PARTENAIRE ET S'ALLIE POUR CELA A UN FLIC INFILTRÉ DANS L'ORGANISATION DU TRAFFIQUANT D'ARMES JOHNNY WONG.

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