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ZE LORD OF THE RING
ZE LORD OF THE RING
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16 octobre 2011

BRING ME THE HEAD OF ALFREDO GARCIA

AMLTAG JAQ
RÉALISÉ PAR
|SAM PECKINPAH
.
ÉCRIT PAR | SAM PECKINPAH, FRANK KOWALSKI ET GORDON T. DAWSON.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR | JERRY FIELDING.

WARREN OATES | Bennie.
ISELA VEGA | Elita.
ROBERT WEBBER | Sappensly.
GIG YOUNG | Quill.
JORGE RUSSEK | Cueto.
CHALO GONZALEZ | Chalo.
EMILIO FERNANDEZ | El Jefe.
KRIS KRISTOFFERSON | Biker.
DONNIE FRITTS | John.

Lorsqu'un riche propriétaire foncier (Emilio Fernandez) promet un million de dollars à quiconque lui ramènera la tête de l'homme qui a mis enceinte sa fille, deux hommes avide d'argent (Robert Webber et Gig Young.) recrutent Bennie (Warren Oates), un barman pour faire leur sale boulot.

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ATTENTION, FILM EXTRÊME!

Film extrême en effet, mais de la part de Sam Peckinpah, est-ce réellement surprenant? Pas tellement dans le sens ou la bonhomme, toute sa carrière, à passé son temps à faire chier Hollywood par la violence et la subversion qui s'opère dans ses films. En 1974, Peckinpah à déja causé scandale avec LA HORDE SAUVAGE, CHIENS DE PAILLE a été interdit au Royaume-Uni, son PAT GARRETT ET BILLY LE KID a été massacré par la production et UN NOMMÉ CABLE HOGUE s'est mangé un bide commercial sans précédent. En 1974, toutefois, Peckinpah sort APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA, et rien qu'a la lecture de ce titre provocateur, vous vous doutez que son film à fait du bruit... Echec commercial à l'époque, le film à aujourd'hui trouvé son public, chose tout à fait compréhensible dans la mesure ou APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA est un des meilleurs films de son auteur... Un film de qualité qui mérite bien quelques explications!

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Peckinpah est certainement l'un des plus grands réalisateurs de western américain, c'est indéniable. Mais ses westerns ont la particularité de déconstruire le genre plutôt que de l'exploiter, chose que les italiens ont fait avant tout le monde et que Peckinpah faisait avec brio que ce soit dans LA HORDE SAUVAGE ou THE GETAWAY, western urbain sous forme de polar.... Il en va de même pour APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA, road movie crépusculaire ou les chevaux et les revolvers sont remplacés par des voitures, des motos et des mitraillettes qui s'apparente davantage à un western surréaliste lorgnant vers le film de fantômes qu'a un film d'action, contrairement à ce que beaucoup pourraient dire. En effet, si l'action d'APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA se déroule bien à l'époque ou le film a été créé, ce n'est que pour mieux "déconstruire le western", thématique que l'on retrouve dans la moindre des oeuvres de Peckinpah (voir pour s'en convaincre UN NOMMÉ CABLE HOGUE, une comédie romantique dans le Far West et CHIENS DE PAILLE, A.K.A RIO BRAVO dans les Cornouailles), ici poussée à l'extrême tant le film ne ressemble à rien qui n'ait déja été fait avant...Ceci se manifeste à l'écran par l'usage de figures symboliques tout droit tirées du western spaghetti : personnage principal taciturne, quête difficile de la richesse matérielle, mais également par l'utilisation du Mexique comme décor principal, le tout agrémenté des thématiques propres à Peckinpah, telles que la relation amoureuse mouvementée entre Bennie et Elita, personnage qui constitue le point central du film... Mais également par une représentation de l'homme méchamment péjorative et la place centrale qu'occupe l'enfance dans le film. A cela, Peckinpah rajoute une dimension fantastique surprenante à son oeuvre, la tête d'Alfredo Garcia devenant au fur et à mesure que le film avance un personnage important du récit bien qu'elle ne soit jamais montrée... Cette même tête qui, au fur et à mesure qu'elle prend de l'importance, fait sombrer le personnage principal dans une descente vers la folie qui n'est pas sans rappeler APOCALYPSE NOW (bien que la comparaison soit tirée par les cheveux je vous l'accorde) mais surtout à SIN CITY dans la manière dont elle est explicitée.

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Vous l'aurez compris, APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA ne ressemble à rien que vous n'ayez déja vu avant. En cela, il s'agit très certainement du film le plus jusqu'au boutiste de Sam Peckinpah et il n'est donc pas étonnant qu'il ne puisse pas plaire à tout le monde, d'autant plus que son rythme n'est pas des plus accessibles. En effet, le film est assez lent, Peckinpah prenant son temps pour installer les bases de son histoire et toutes les thématiques qu'il va aborder, mais ce rythme particulier est nécessaire pour marquer la descente aux enfers dont Bennie et Elita sont les victimes. L'intensité croissante de chacune des scènes de violence du film, l'étrangeté de la moindre des rencontres du couple Oates-Vega, la gratuité du moindre instant de violence, cette même violence rendue encore plus étrange par le stylisme dont Peckinpah fait preuve dans ces moments-la... Tout cela est nécessaire pour faire d'APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA une expérience particulièrement glauque et malsaine (qui semble être au passage une des grandes sources d'inspiration de Martin Scorsese pour TAXI DRIVER aux côtés de CHIENS DE PAILLE.). APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA est une oeuvre qui s'analyse en détail, sur laquelle il y aurait de nombreuses choses à dire tant c'est un film à la complexité rare dans ses nombreuses thématiques sous-jacentes, donc on va non plus y passer des heures, ce qu'il est important de savoir c'est que tout en abordant les thématiques qui l'intéresse, Peckinpah procède tranquillement mais surement à l'installation d'une tension dramatique sidérante en multipliant les enjeux de son scénario assez conceptuel bien que linéaire, tension qui explose lors d'un final absolument bouleversant qui risque de vous trouer le cul violemment.

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Toute cette complexité dans les thématiques et l'originalité de l'histoire ne seraient toutefois rien sans la maitrise formelle de Sam Peckinpah sur le plan technique, scénaristique et au niveau de la direction d'acteurs. Avec APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA, Peckinpah prend un certain temps pour développer ses personnages et ses enjeux et livre une relation amoureuse intéréssante entre les personnages de Warren Oates et d'Isela Vega dans le sens ou un rapprochement entre les deux personnages s'opère en même temps qu'une dualité s'installe, ainsi si l'une est une femme un peu volage, l'autre délaisse cette dernière d'une certaine façon malgré le sentiment fort qui les rattache, mais c'est Alfredo Garcia qui scinde réellement les deux personnages, scission qui pourtant ne les sépare pas... Bref, leur rapport est unique et passionnant mais est également illustré par des dialogues d'une grande subtilité animés et sublimement interprétés par un Warren Oates au sommet de son art, livrant une prestation absolument incroyable. Bien évidemment, les autres ne sont pas en reste, notamment Isela Vega qui n'a pas a rougir en comparaison avec Oates puisque sa prestation est très bonne... Et on retrouve toute une clique de seconds couteaux, notamment Kris Kristofferson qui entre PAT GARRETT ET BILLY THE KID et APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA a refait pousser son ignoble barbe mais aussi Emilio Fernandez dont le charisme crève l'écran à chacune de ses apparitions et Richard Bright apparait même l'espace d'un plan dans une mini-apparition qui fait plaisir!!

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Peckinpah
de son côté fait preuve une fois de plus de talents de technicien indéniables, son film étant sobrement mais magistralement photographié et éclairé, mais surtout superbement filmé. Peckinpah capture ses acteurs et tire de leurs performances ce qu'il y a de mieux a en tirer, met en scène ses gunfights de la manière la plus magnifique possible tout en stylisant au maximum le moindre instant de violence par le biais de ralentis et de giclées de sang méchamment graphiques. Une fois de plus, le maître fait preuve d'une maitrise technique sidérante et si ça reste tout de même plus sobre que LA HORDE SAUVAGE, le maniérisme de Peckinpah donne a son film une intensité incroyable, intensité qui trouve son sommet lors de gunfights magnifiquement orchestrés et dont le seul défaut serait le bruit un peu vieillot des coups de feu... A la maitrise technique de Peckinpah se rajoute en plus une bande-son magnifique par Jerry Fielding dont un extrait est d'ailleurs disponible un peu plus haut dans l'article!

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Que dire de plus? Rien. Je ne vois rien de plus à dire qui n'aurait pas déja été dit sur APPORTEZ-MOI LA TÊTE D'ALFREDO GARCIA... C'est un film unique, qui ne plaira pas à tout le monde certes mais dont la qualité est indéniable. Un chef d'oeuvre en somme, une tuerie absolue et un des meilleurs crus de Sam Peckinpah, une baffe intergalactique dont vous allez avoir beaucoup de mal à vous remettre et dont le final nihiliste et sombre finira de vous achever... Un indispensable en somme, un film que je vous recommande particulièrement pour son ambiance bizarre et son jusqu'au boutisme. Quand aux fans de Peckinpah, inutile de dire qu'il va falloir vous depêcher de le voir si ce n'est pas déja fait et ceux que ça n'intéresse pas ne savent pas ce qu'ils ratent...

Si vous avez aimé ce film, vous aimerez aussi...

-ZE RING-

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12 octobre 2011

APOCALYPSE NOW

AN JAQ

RÉALISÉ PAR | FRANCIS FORD COPPOLA.
ÉCRIT PAR | FRANCIS FORD COPPOLA, JOHN MILIUS ET MICHAEL HERR A PARTIR DE L'OEUVRE DE JOSEPH CONRAD.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR | FRANCIS FORD COPPOLA ET CARMINE COPPOLA.

MARTIN SHEEN | Cpt. Benjamin L. Willard.
MARLON BRANDO | Colonel Walter E. Kurtz
FREDERIC FORREST | Jay "Chef" Hicks.
LAURENCE FISHBURNE | Tyrone "Clean" Miller.
SAM BOTTOMS | Lance B. Johnson.
ALBERT HALL | Chief Phillips.
DENNIS HOPPER | Photo-journaliste.
ROBERT DUVALL | Lieutenant-Colonel Bill Kilgore.

Alors que les États-Unis s'embourbent dans le conflit vietnamien, les services secrets confient au lieutenant Willard (Martin Sheen) la mission de traquer et de tuer le colonel Kurtz (Marlon Brando). Ce dernier, devenu un psychopathe dangereux et sanguinaire, vit à la frontière Cambodgienne, entouré d'une tribu de renégats qui le vénère comme un dieu. Dans sa quête, Willard va être confronté aux horreurs de la guerre et à la cruauté del'homme. Un voyage qui va le conduire au bout de lui-même et de la folie.

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Raaah moi et APOCALYPSE NOW c'est une longue histoire... Vu pour la première fois lorsque j'avais 9 ans en DVD, j'ai gardé un souvenir assez particulier de ce film, même si soyons clair, je m'étais fait chier. Puis il y a quelques années, c'est ni plus ni moins que le premier film que j'ai acheté en DVD, dans sa version Redux, et je me suis fait chier une fois de plus. Ce n'est qu'il y a deux jours que j'ai revu le film après avoir appris qu'il y avait un montage différent de la version Redux, une version plus courte dans laquelle une scène méchamment lacunaire est absente : la scène des colons français, brisant violemment le rythme du film et faisant sombrer le spectateur dans un ennui profond, montage qui n'est malheureusement disponible que sur le Blu-Ray que je n'ai pas... Impatient de redécouvrir cette oeuvre majeure de l'histoire du cinéma, c'est hier que je l'ai revu en zappant cette scène inutile et chiante de 30 minutes, et pour la première fois de ma vie, j'ai aimé APOCALYPSE NOW. Preuve que les gouts évoluent et souvent dans le bon sens, puisqu'APOCALYPSE NOW est juste un des plus grands films de Francis Ford Coppola, une oeuvre subversive, étrange, hallucinogène et complètement unique... Une expérience en somme, un film comme on en voit pas deux.

AN4
Ce côté "expérimental" se manifeste dès le début du film par une technique assez unique, mêlant plans fixes a l'onirisme surréalisme avec des fondus agencés de sorte à ce que la scène d'introduction se ressemble à rien qui n'ait déja été fait avant, du moins, qui n'ait déja été fait avant et de manière aussi maitrisée, car soyons clair, si APOCALYPSE NOW est une oeuvre curieuse dans le sens ou Coppola se livre à des excès considérables dans son visuel mais également dans son histoire en elle-même, il fait preuve d'une maitrise technique irréprochable sur la globalité de son oeuvre, et ce même lors de passages chiants tels que la scène des colons français dont le montage Redux est malheureusement porteur... Bref, ça saute aux yeux, APOCALYPSE NOW est techniquement abouti, chaque plan est soigneusement étudié pour en tirer le meilleur effet possible et Coppola joue et s'amuse joyeusement avec des effets visuels improbables pour marquer clairement son propos... Ainsi si l'on pouvait définir APOCALYPSE NOW en quelques termes, on devrait utiliser le groupe nominal "descente dans la folie", descente dans la folie on l'aura tous compris marquée par l'usage excessif d'éclairages déconcertants et de fumées colorées inquiétantes... Tout cela crée aisément une sensation de malaise peu anodine qui est renforcée par l'ambiance humide et étouffante d'une jungle vietnamienne qui à rarement été aussi bien filmée... Ce travail technique donne à l'oeuvre de Coppola une dimension onirique loin d'être désagréable, contrastée par des moments de violence frénétiques (Brrrrrr l'attaque du bateau à coups de fusée) qui surprennent systématiquement le spectateur aux moments ou il s'y attend le moins qui viennent exorciser toute les sensations de malaise accumulées entre chacun de ces moments brutaux avec un brio et une grâce rarement égalée... Bref, vous l'aurez compris, APOCALYPSE NOW est superbe, le soin technique apporté par Coppola confère à son ambiance tout à fait unique, ambiance unique mais également nécessaire dans le sens ou elle ne fait qu'un avec le propos développé par le réalisateur de la trilogie (inégale) du PARRAIN.

AN13
En effet, comme je l'ai déja dit, APOCALYPSE NOW c'est une profonde descente dans la folie, une descente directement reliée sur un personnage central qui n'est toutefois que peu présent dans le film, le personnage iconique qu'est le colonel Kurtz, psychopathe fou qui n'est peut-être pas si fou que ça... En effet, Coppola remet en cause bon nombre de choses avec APOCALYPSE NOW et si son message est assez ambigu impossible de ne pas penser que Coppola considère la folie comme seule forme de lucidité dans des circonstances telles que celle qu'il présente dans son film, c'est-a-dire la guerre du Vietnam, qui à l'époque je le rappelle vient tout juste de se finir... Guerre du Vietnam qui sert ici davantage de contexte à cette descente surréaliste dans la folie humaine que de sujet central. Ainsi peut-on réellement considérer APOCALYPSE NOW comme un film de guerre? A mon sens non, la guerre ne nous est pas réellement montrée, et les rares fois ou elle l'est, elle l'est de la manière la plus absurde possible, il n'y a qu'a voir pour s'en convaincre cette scène ou le génial Robert Duvall, après avoir explosé un camp de Vietcongs dans cette scène mythique de l'attaque des hélicos sur fond de Wagner, tente de surfer alors que tout le monde tire autour de lui... Il y a dans APOCALYPSE NOW une forme d'absurdité très présente, mais en soit quoi de plus normal que de proposer à intervalle régulière des scènes plus absurdes les unes que les autres lorsque le sujet est une des guerres les plus absurdes que l'humanité ait connu? Tout le film repose sur cette absurdité tantôt hilarante tantôt dérangeante (le long final du film...), absurdité qui va croissante dans son intensité au fur et à mesure que le film avance et devient plus fou. La forte présence de cette absurdité a bien évidemment pour but de dénoncer l'absurdité de la guerre du Vietnam, mais en soit, ce n'est pas tant la guerre que Coppola dénonce au travers d'APOCALYPSE NOW mais davantage la dimension la plus obscure de l'homme, celle qui nous pousse à nous entretuer, la partie folle de l'humanité... Cette même partie folle qui contrairement à ce qu'on pourrait croire n'est pas ici représentée par le personnage ambigu de Kurtz, mais davantage par ceux qui envoient Willard après ce dernier. Le propos d'APOCALYPSE NOW est d'une sombre ironie, marquée par une critique que j'apprécie tout particulièrement "Nous formons des jeunes gens à lâcher du napalm sur des villages mais leurs officiers leur interdisent d'écrire "Fuck" sur leurs avions. Pourquoi ? Parce que c'est obscène!", marquant très bien l'ironie de cette oeuvre mais aussi toute la contradiction et l'absurdité de la situation qu'elle dépeint...

AN7
Par la qualité de son scénario et de son script, Coppola dissémine petit à petit son propos tout en s'affairant à des expérimentations visuelles... APOCALYPSE NOW est un trip sous acide complètement dingue que l'absurdité n'aidera sans doute pas ceux qui n'adhèrent à l'expérience, difficile donc de faire une critique objective sur cet ovni tant il appelle beaucoup à la subjectivité, toutefois ce qu'il est possible de juger de manière objective force clairement l'admiration. Il suffit de jeter un oeil à la performance magnifique de Marlon Brando, qui n'est la qu'une demi-heure, soit a peine plus qu'un cinquième du film, un temps toutefois largement suffisant pour éclipser tout le reste du casting... Tout en subtilité, Brando donne une dimension ambigue a son personnage. La moindre apparition du bonhomme, méchamment transformé physiquement pour le coup, est suffisante pour faire de l'ombre à tous les autres acteurs du film... Toutefois, Martin Sheen n'est pas en reste et livre certainement la meilleure performance de sa carrière, on retrouve également Dennis Hopper et Robert Duvall qui tiennent des rôles décalés et livrent des prestations absolument génialissimes... Tous les acteurs de ce film donnent vie à un scénario et à des dialogues pas nécessairement évidents à interpréter mais tous superbement écrits et plein de sens.

AN9
Seule la construction pose le problème dans APOCALYPSE NOW, et encore, uniquement si l'on se base sur le montage Redux, en effet, comme je l'ai déja dit plus haut, il y a au milieu du montage Redux une longue et chiante, très chiante même, séquence de 30 minutes, pas très utile qui plus est, qui brise violemment le rythme du film et rend le dernier tiers assez ennuyeux... Toutefois, le montage cinéma, dans lequel cette scène est absente (c'est la seule différence entre les deux montages.), est bien plus facile à digérer, bien plus agréable à regarder et ne souffre aucunement de problèmes de construction... Coppola installe un rythme assez singulier dans ce APOCALYPSE NOW, rythme ponctué de scènes explosives surprenantes, violentes et la plupart du temps assez courtes mais également assez spectaculaires, donnant un peu de piment a ce trip visuel lent et onirique.Par l'action, Coppola dynamise son récit et donne un peu de piment à ce dernier, permettant ainsi au spectateur d'être accroché de bout en bout à ce qui est l'une des oeuvres les plus abouties d'un des plus grands cinéastes des années 70.

AN6
En conclusion à cette petite chronique, APOCALYPSE NOW est un chef d'oeuvre subversif et unique en son genre, merci à un visuel de dingue, la mise en scène de très grande qualité de Francis Ford Coppola et son propos méchamment subversif et ambigu... Une oeuvre sur la guerre du Vietnam, mais surtout sur la folie et les aspects les plus sombres de l'homme, APOCALYPSE NOW est une oeuvre majeure et un des meilleurs films de Coppola... En somme, si vous n'avez toujours pas compris la ou je veux en venir, laissez-moi expliciter mon propos : si vous n'avez toujours pas vu ce film, ce dont je doute étant donné que c'est tout de même un des films les plus connus au monde, alors vous devez en faire en priorité, car APOCALYPSE NOW n'est ni plus ni moins qu'un chef d'oeuvre, un indispensable que tout cinéphile se doit d'avoir déja vu une fois...

AN12
Si vous aimez ce film, vous aimerez aussi...

-ZE RING-

AN10

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