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ZE LORD OF THE RING
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25 août 2010

RESERVOIR DOGS

RD01

Un film de Quentin Tarantino, réalisé en 1992.
Avec Harvey Keitel, Steve Buscemi, Michael Madsen, Laurence Tierney, Chris Penn et Tim Roth.

Après un hold-up raté, une bande de truands règle les comptes pour savoir lequel d'entre eux les à trahis.

Tous ceux qui ont vu Reservoir Dogs savent que ce film désormais culte est très loin de briller par son scénario mais plutôt par la façon dont celui-ci amené et dont Quentin Tarantino, dont c'est à l'époque le premier film, laisse planer un certain mystère sur l'histoire et ne révèle ses personnages, brillamment incarnés par de grands acteurs (Harvey Keitel, Michael Madsen entre autres, ainsi que Chris Penn, malheureusement décédé en 2006... RIP.) campant le rôle de voleurs professionnels portant chacun le nom d'une couleur, dont le plan tourne mal et règlent leurs comptes (et ce pendant presque tout le film) dans une seule et même pièce sur fond de musique des 70's. Grand film à dialogue (en effet, on parle de Tarantino à l'ancienne la, dans Reservoir Dogs, pas de bataille rangées entre 40 yakuzas et une blonde sanguinaire), dès les premiers moments, le spectateur sait à quoi il doit s'attendre : un film de gangsters classe, avec des acteurs géniaux et crédibles de bout en bout et surtout à 1 heure et demi particulièrement violente, et je peux vous assurer que sur ce dernier point, vous allez en avoir pour votre argent, car même si les scènes de violence ne sont pas légion dans le film, elles ont un impact très important. La violence, cependant, ne vient ici pas d'images absolument atroces et intenables mais du fait que les personnages sont décrits comme complètement humains et peuvent mourir en un clin d'œil, et ce style de violence continuera à être utilisé dans les films de Tarantino, alors que la plupart des films ont tendance à toujours les faire se comporter en héros avant leur mise à mort. Par ailleurs, Reservoir Dogs se fait dès le départ sa propre identité, identité que Pulp Fiction adoptera deux ans après, grâce à son montage atypique.

RD02
Les gangsters les plus classes de la planète.

Si l'on pourrait reprocher à Reservoir Dogs quelques petits défauts tels que le fait que les personnages de Quentin Tarantino et Eddie Bunker soient sous-exploités (pour ne pas dire jamais, cela dit le choix de ne presque jamais les faire apparaitre est complètement justifié) ou son scenario simple bien qu'assez original dans son déroulement (puisque la plupart des films traitant du sujet parlent de la préparation du casse, ici, c'est tout à fait le contraire), il serait dommage de s'attarder sur les minces défauts de cette perle qu'est Reservoir Dogs. Reservoir Dogs, en plus d'inspirer le respect de par l'histoire de sa création (qui à été tumultueuse, mais sachez simplement que le film n'aurait jamais existé sans le grand Harvey Keitel), inspire davantage le respect de par la manière dont les choses se passent à l'écran. Bien que 90% du film soit constitué de dialogues complètement banaux et, sortis du film, terriblement chiant malgré quelques répliques cultes, des acteurs survoltés leurs donnent vie, notamment Harvey Keitel, dans le rôle d'un "honorable" se sentant obligé d'aider le personnage de Tim Roth, blessé tout le long du film et prenant le personnage de Michael Madsen, un psychopathe, comme responsable principal de l'échec du casse, alors qu'en réalité (SPOILER) le problème vient de Mr. Orange, flic infiltré et qui se rapprochera de Mr. White, notamment en apprenant son nom & son origine, et qui finira par se faire tuer par ce dernier lors d'un aveu final violent après qu'il ait pris sa défense en tuant tous les autres membres du gang, qui le soupçonnaient d'être la balance. (FIN DU SPOILER)

Avec Reservoir Dogs, Tarantino laisse également supposer à quoi ressembleront ses futurs films, puisque très régulièrement, l'action est interrompue par des flashbacks, qu'il réutilisera dans la quasi-totalité de ses autres films, en plus de flashforwards de manière plus occasionnelle. Cela permet de s'attarder sur les personnages principaux du film, d'en découvrir leur tempérament de manière plus précise et de découvrir leur personnalité, parfois difficile à cerner. Ou alors, ils permettent d'expliquer plus en détail une révélation qui vient d'être faite au spectateur, tout ça, dans le seul but d'immerger ce dernier dans l'action et de l'en faire ressortir qu'au lancement du générique de fin. En effet, le script de Reservoir Dogs est très bien foutu et les temps morts sont rares voire inexistants, sauf peut-être cette légèrement trop longue séquence d'explication sur les origines de Mr. Orange, pas inutile et tout aussi prenante que le reste du film mais qui a tendance à trainer trop longtemps pour arriver à sa conclusion (SPOILER) LES AMIS, NOUS SOMMES REVENUS AU POINT DE DÉPART (FIN DU SPOILER). Malgré ces quelques scènes qui tendent à trainer, cet infime défaut qui ne nuit pas tant que ça à l'immersion est rattrapé par le jeu des acteurs, le génie derrière la caméra et cette bande son 70's, relax, complètement décalée par rapport au film lui-même, puisque pour être clair, Reservoir Dogs, c'est 1h30 de "partage en couilles" hardcore.

RD03

Un pur chef d'oeuvre donc, même si pour ma part c'est loin d'être le Tarantino que je préfère, mais une belle ébauche de son futur style si particulier qui fera en partie son succès. Un grand film, à voir au moins une fois (je dis au moins, mais depuis que je l'ai reçu hier, je l'ai maté 4 fois, cela dit vous faites ce que vous voulez hein), absolument culte. Par contre, je déconseille très fortement Reservoir Dogs le jeu, à peine digne en terme de qualité de l'adaptation des Dents de la mer. En même temps, je sais pas, mais quand je regarde le film, je vois mal ce qu'il y a d'adaptable à moins de changer tout le scenario... Ce qui fut le cas (jusqu'aux têtes des personnages!!).

-Ze Ring-

 

 

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Commentaires
H
Une énorme tuerie, le meilleur film d'un cinéaste que je n'adore pas tant que ça...<br /> <br /> 1) Reservoirs dogs, super<br /> <br /> 2) Pulp Fiction, pas mal<br /> <br /> 3), j'ai pas de coup de coeur pour les autres, par contre, j'ai pas encore vu Django
Z
Je n'ai malheureusement jamais vu City on fire (un peu cher ce con) bien que j'ai très envie de le voir... Mais je connais les influences du film de Ringo Lam sur Tarantino et le fait que ce dernier considère que les cinéastes l'ayant le plus influencé pour Reservoir Dogs sont les hong-kongais de l'époque tend à confirmer l'influence de ce dernier bien que comme tu dis il s'en défend.<br /> En tout cas, effectivement, Reservoir Dogs est un très bon film!! Malgré tout il reste pour moi le moins bon Tarantino, je le trouve trop formel et trop convenu (bien que maitrisé à mort) pour Tarantino, ce que j'aime avant tout chez ce réal c'est son côté portnawak et référentiel et je ne le trouve pas si présent chez Reservoir Dogs... Mais très bon film quand même, malgré une petite longueur au milieu (ce con de Tim Roth plombe le rythme)
H
Même si Tarentino s'en défend, il est difficile de croire que Quentin n'ait pas vu "City on fire" de Ringo Lam avec Chow yun Fat et Danny Lee.<br /> Même si je ne parlerais pas de plagiat comme certains l'ont fait, je dirais que Tarentino s'en est quand même bien inspiré. <br /> Mais qu'importe, quitte à s'inspirer d'un film, autant le faire avec un bon film et c'est le cas.<br /> <br /> Reservoir Dogs est probablement mon Tarentino préféré. Harvey Keitel est excellent et Michael Madsen également. Vraiment un très bon premier film.
Z
Je ne peux qu'être d'accord. :)<br /> Merci de ta visite sur ce blog, j'espère que j'aurai l'occasion de te voir plus souvent sur ce blog assez pauvre en visiteurs!! J'écris pas souvent cela dit, mais d'ici Noel l'inspiration devrait me revenir, une fois que j'aurai vu Irréversible... ;p
C
Ah tiens un fan de l'ami Quentin :)<br /> Bein Reservoir Dogs c'est une pure tuerie, une bande de malfrats en costards qu'on suit avec envie dans ce film différent, qui a fait son effet à sa sortie.
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