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ZE LORD OF THE RING
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31 mars 2011

LE CHOIX DES ARMES

LCDARMESJAQUETTE
Un film réalisé par Alain Corneau en 1981.
Ecrit par Alain Corneau et Michel Grisolia.
Avec Yves Montand, Gérard Depardieu, Catherine Deneuve et Gérard Lanvin.
Musique composée par Philippe Sarde.

Si le cinéma français à aujourd'hui une réputation très mauvaise en raison de l'auteurisme de merde pathétique et sans interêt qui le domine, beaucoup ont tendance à oublier qu'a une époque désormais lointaine les meilleurs polars venaient tous de France, et si, bien que le genre semblait mort et enterré ce dernier à eu un sursaut grâce aux géniaux 36 Quai des orfêvres et MR73 d'Olivier Marchal, ce n'est rien en comparaison de ce qui se faisait en France dans les années 60 à 80 : des mecs comme Jean-Pierre Melville ou Henry Verneuil enchainaient alors tuerie sur tuerie... Parmi ces mecs-la, on en compte un autre : Alain Corneau, réalisateur de l'extrêmement glaucque Série noire avec un Patrick Dewaere terrifiant et imprévisible, film qui à d'ailleurs inspiré Gaspar Noé pour son Seul contre tous... C'est d'Alain Corneau que nous allons parler aujourd'hui car force est de constater que si Série noire semble être l'oeuvre de sa vie, Le choix des armes n'a pas à rougir en comparaison car il s'agit d'un des chefs d'oeuvres du polar français... Explications.

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Dès les premières scènes, le ton est donné : Le choix des armes est un polar violent, d'un réalisme poussé et à la réalisation soignée. En effet, Alain Corneau accorde un soin tout particulier à chacun de ses plans, montrant des prouesses en terme de maitrise de la caméra et de la photographie, abandonnant l'ambiance glaucque et noire de son Série noire pour réaliser un film certes plus conventionnel mais aussi plus accessible et plus divertissant (je tiens à le préciser avant de me faire lyncher : Série noire est un de mes films préférés, quand je dis que Le choix des armes est plus divertissant c'est simplement parce que dans Le choix des armes y a pas un Patrick Dewaere flippant et imprévisible qui met mal à l'aise et une ambiance glaucque à souhait, mais je m'égare), Corneau soigne chaque image, chaque plan de son bébé tout en prenant tout son temps pour installer une intrigue complexe (comme c'est souvent le cas dans le polar français, voir Le cercle rouge est suffisant pour s'en convaincre.) mais claire comme de l'eau, ainsi ce n'est qu'au bout du quart des 2h10 du film que celui-ci se lance vraiment, sans quitter son rythme lent mais entrainant (paradoxal non?) Le choix des armes devient alors un polar jubilatoire, présentant toute une galerie de personnages tous génialement interprêtés, Gérard Depardieu en tête qui livre une prestation génialissime (et ce même si sa coupe elle fait un peu rire.) jouant un truand violent, imprévisible et instable ("Mickey le dingue" hahahaha excellent) mais n'ayant pas nécessairement un mauvais fond. On retrouve également Yves Montand, interprète de Jansen dans le chef d'oeuvre de Melville, Le cercle rouge, qui livre une prestation géniale également bien que plus sobre que celle de Depardieu, en effet, la ou le vieux Gérard joue un type complètement niqué du bocal, Montand lui joue un ancien truand à cheval entre la droiture, l'honnêteté et la vie criminelle, à côté de ces deux géants, on retrouve une Catherine Deneuve tout à fait correcte ainsi qu'un Gérard Lanvin correct également dans le rôle d'un petit flic de pacotille, un trou du cul qui s'en prend la gueule au travers d'une scène finale d'anthologie (scène que tous ceux qui pensent que l'acteur principal de Camping mérite un sort pire que la mort seront contents de voir, moi le premier.). Porté par un casting génialement dirigé, Le choix des armes brille également de par son rythme, il s'agit en effet d'un film assez lent, lenteur qui est loin de désservir le film par ailleurs, car soyons clair, il n'est pas ennuyeux une seconde, il n'y a pas une seconde de temps mort, les raisons de cela? Et bien tout simplement : derrière il y a deux scénaristes de talent, qui savent construire un film avec brio et surtout écrire des dialogues absolument géniaux.

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Car si les dialogues ne seraient rien sans des acteurs géniaux pour leur donner vie, l'inverse est également valable, et force est de constater qu'ici les dialogues sont aussi géniaux que les acteurs qui les animent, très sobres mais donnant une dimension très classe à des personnages bien plus complexes qu'il n'y parait et laissant transparaitre une légère réflexion sur la justice, les dialogues sont excellents, de même, le scénario du film est très bien structuré, entièrement construit autour de Mickey, le personnage de Gérard Depardieu, un mec qui fout la merde partout ou il passe même si ce n'est pas toujours le but, le scénario du Choix des armes s'il est construit de sorte à ne pas larguer le spectateur en raison d'un rythme lent qui peut rebuter certains ne perd pas de vue ses personnages puisqu'il développe chacun d'entre eux, c'est donc un scénario très complet qui nous est effort et qui est développé devant nous, malheureusement après Série noire on est en droit de reprocher au Choix des armes son ambiance peut-être un peu trop propre et pas assez sombre.... Mais peut-être cela est-il une bonne chose en réalité, tout dépend de si oui ou non Série noire vous à collé une baffe (personnellement ce film à été pour moi une baffe intergalactique.), quoiqu'il en soit si une ambiance noire et une réalisation peut-être moins conventionnelle manquent au Choix des armes, il compense ces menus défauts par des gunfights courts, succints et assez rares mais d'un réalisme exacerbé et percutant, on retiendra notamment ce duel entre les deux Gérard du film dans une écurie et surtout la fusillade d'ouverture, courte mais remarquablement mise en scène.

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Et puis évidemment parler du Choix des armes sans s'attarder sur son final d'anthologie serait un crime, alors je n'en dis pas plus pour ceux qui n'ont pas vu mais attendez vous à voir une scène que vous ne verrez certainement pas deux fois, c'est vraiment une scène terrible... On notera également une musique discrète mais géniale de Philippe Sarde, un pur plaisir à entendre. En gros, Le choix des armes, qu'est-ce que c'est? Tout simplement un classique, un chef d'oeuvre... Génialement interprêté, scénarisé, réalisé... Tout est génial dans ce film. Le choix des armes est très clairement le film qui mériterait d'être plus connu, qui mériterait d'émerger de l'oubli dans lequel il est tombé, merci a l'auteurisme français de merde... Non clairement, s'il y a un mot pour résumer ce polar de Corneau c'est chef d'oeuvre... Alors depechez-vous d'aller l'acheter et de le mater avant que Mickey le dingue ne vienne vous chercher.

-Ze Ring-

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6 mars 2011

CANNIBAL HOLOCAUST

Cannibal

Réalisé par Ruggero Deodato en 1980.
Ecrit par Gianfranco Clerici.
Avec Robert Kerman, Francesca Ciardi et Perry Pirkanen.
Musique composée par Riz Ortolani.

ATTENTION FILM EXTREME

EXTRAIT DE LA BANDE-SON

Cannibal Holocaust est un film qui à fait couler beaucoup d'encre. En effet, le film à provoqué un véritable scandale, scandale compréhensible ici (savourez ce moment, c'est rarement que je dis un truc comme ça.) puisque Cannibal Holocaust est un film d'une rare violence, certainement l'un des plus violents vus sur un écran, un film qu'il faut montrer à tous les abrutis qui croient que Saw VI est le film le plus gore de l'histoire, mais Cannibal Holocaust c'est aussi un film ou les viols sont légions et ou les meurtres d'animaux sont non simulés...  Une des raisons principales de ce scandale, cette fameuse scène de la tortue, terriblement crade au passage, à fait couler énormément d'encre... Et puis Cannibal Holocaust est l'un des premiers films à avoir été tourné de sorte à ressembler à un documentaire (façon Blair Witch)... Tout à été fait de sorte à ce que les gens croient que tout ce qu'ils voyaient dans le film étaient réel, ainsi Ruggero Deodato demanda à ses acteurs de ne pas se présenter en public pendant un an. Cela fit tellement d'effet qu'il fut obligé de les présenter devant la justice pour prouver qu'ils n'étaient pas morts! Rajoutez à cela le film que Cannibal Holocaust ait, -involontairement sans doute- des airs de film profondément raciste, vous avez le punching-ball cinématographique parfait, toutefois loin de moi l'idée de donner un avis objectif sur ce film : c'est impossible. Certains l'interpréteront comme une critique acerbe de l'humanité, d'autres comme un film profondément raciste, peu importe en soit, ce qui compte c'est le débat et débattre c'est ce que j'attends que vous fassiez, maintenant place à Ze Ring votre critique de cinoche préféré (ou pas) pour une nouvelle critique après trois semaines d'absense!

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Cannibal Holocaust
est un film d'exploitation, en cela le but est d'exploiter un filon. But atteint ici, mais à quel prix? On connait tous les défauts des péloches d'exploitation italiennes pour peu qu'on se soit attardé dessus : les dialogues sont mal torchés et les acteurs sont tous doublés donc forcément ils sont tous pourris et ça se ressent dès le début du film, mais peu importe, car Cannibal Holocaust envoie la couleur dès les premières scènes avec notamment cette fusillade dans la jungle avec des cannibales qui donne un assez bon avant-gout de ce que va être le film : une expérience crade, viscérale, subversive, un pur film de crevard qui en marquera plus d'un par sa violence visuelle poussée jusqu'au boutiste... Ces quelques mots résument plutot bien le film, crado visuellement et extrêmement malsain, enchainant les scènes d'anthologie du cinéma d'horreur (la scène de la tortue et du rat musqué, pour ne citer qu'elles, respectivement de véritables moments d'horreur et de cruauté...) et si les dialogues et les acteurs font un petit peu de la peine, force est de constater que Cannibal Holocaust est un prodige en terme de réalisation, Ruggero Deodato, dont c'est sans doute le seul bon film d'ailleurs, assure ici un max avec sa caméra, capturant des moments d'horreur d'une rare d'intensité, soutenu par la partition parfois malsaine de Riz Ortolani et les effets spéciaux ultra-réalistes d'Aldo Gasparri, tout est fait pour provoquer le malaise et le dégout et il semble que Deodato n'ait pas raté son coup, jamais je n'avais vu un film aussi violent (même si de ce que me disent certaines connaissances cinéphiles, certains films notamment Salo, sont bien pires... JE VEUX!). Malheureusement si la réalisation est sans faille, ce n'est pas le cas du scénario... Car si les dialogues tous pourris peuvent passer, en regard du statut du film, ce n'est pas le cas des "coupures new-yorkaises" entre chaque passage dans la jungle... Véritable erreur scénaristique, ces passages de calme, en plus de provoquer une baisse de rythme importante, font de Cannibal Holocaust une expérience moins viscérale qu'elle n'aurait du l'être. Heureusement? Pour certains oui, pour moi non, je suis de ces gens qui veulent du sang au cinéma, car je pense très clairement que si l'art peut permettre d'exprimer des choses voir d'essayer de pousser à les changer c'est à la violence la plus extrême qu'il faut recourir pour y parvenir, il ne faut faire aucune concession, arrêter de brosser les gens dans le sens du poil et les foutre devant la réalité des choses. Voila juste une parenthèse qui n'a rien à voir avec le film, car Cannibal Holocaust est loin de brosser les gens dans le sens du poil mais ces coupures n'étaient pas nécessaires...

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Heureusement les défauts de Cannibal Holocaust sont compensés, -bien évidemment par cette réalisation sans faille qui fait du film une tuerie absolue-, mais surtout par ce qui est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse : le message subversif qui se trouve derrière le film. Présentant les Occidentaux comme une belle troupe de bad motherfuckers et injectant un message intelligent sur les médias, véritables corbeaux du malheur, rapaces en mal de sensation, adepte du racolage de masse et de l'ultra-violence visuelle (il n'y a qu'a voir le personnage principal laisser son pote se faire émasculer pour pouvoir filmer cette horreur pour s'en convaincre), bad motherfuckers qu'on est au final content de voir subir les pires erreurs tant ce sont de véritables enfoirés, malheureusement la subversion de Cannibal Holocaust trouve très rapidement ses limites puisque c'est aussi une oeuvre particulièrement maladroite, ainsi si le film de Deodato présente les occidentaux comme de gros enculés il offre aussi une vision caricaturale des cannibales, qui au passage font dans le film un petit peu de la peine... Alors, Cannibal Holocaust, film raciste ou pas? A vous de décider, à mon sens il faut être bigleu pour ne pas voir que cette vision caricaturale des tribus cannibales est une pure maladresse, et puis il serait tout de même stupide de ne voir que ça alors que Cannibal Holocaust se démarque de tous les autres films de cannibales par cette vision noire et subversive d'une humanité pourrie, ou les hommes soi-disant civilisés sont les véritables sauvages... Et puis cet article est également l'occasion pour moi de rappeler à tous les abrutis qui le liront de dire que la violence influe sur la société, et que la société influe sur le cinéma et certainement pas l'inverse... En cela Cannibal Holocaust est un reflet plus ou moins exact de notre société, donc bon, tous les abrutis qui crient au scandale dès qu'ils voient un bout de zob et une décapitation dans un film, va falloir vous réveiller la violence ça fait partie de la vie, c'est pas Noé, Fulci, Deodato ou Pasolini qui l'ont inventé...

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Alors, Cannibal Holocaust, conclusion? Comme je l'ai dit il m'est impossible d'être objectif... Alors à mon sens c'est un excellent film... Malheureusement pénalisé par un scénario bancal et des acteurs qui puent du cul. Mais c'est une expérience, même si le film n'est pas à laisser entre tous les mains et qui après plus de 30 ans n'a encore rien perdu de son effet traumatisant... Alors soyons clair, on aimera ou on aimera pas, reste que Cannibal Holocaust est une date importante dans l'histoire du cinéma et un film culte, qu'il faut voir afin de se faire un avis et dépasser tous les préjugés et les apprioris qui font passer Ruggero Deodato pour le diable incarné... On adhèrera ou pas, mais le seul moyen de le savoir c'est de prendre le risque!

-Ze Ring-

5 mars 2011

LES FRISSONS DE L'ANGOISSE

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Un film réalisé par Dario Argento en 1975.
Ecrit par Dario Argento et Bernardino Zapponi.
Avec David Hemmings, Daria Nicolodi, Gabriele Lavia et Macha Méril.
Musique composée par les Goblins.
(Faudra m'expliquer comment on traduit Profondo Rosso (Rouge profond) en Les frissons de l'angoisse...)

EXTRAIT DE LA BANDE-SON MAGISTRALE DES FRISSONS DE L'ANGOISSE

Et on continue sur le cinéma italien! Pour le bonheur des uns et pour le malheur des autres, enfin ici on parle tout de même d'un film un peu plus connu et un peu plus populaire, j'ai nommé Les frissons de l'angoisse, chef d'oeuvre absolu de Dario Argento, quasi-unaniment considéré comme le meilleur giallo de tous les temps... Pour rappel, le giallo est une forme de polar, qui tient son nom du fait que les livres policiers à une époque en Italie étaient de couleur jaune, or giallo, en italien, veut dire jaune... Le giallo à, au cinéma, pour principal code de présenter des tueurs dont on ne voit généralement pas le visage avant la résolution de l'histoire (ce qui n'est pas le cas des Frissons de l'angoisse, mais je n'en dis pas plus), en effet, on ne voit généralement que les mains de l'assassin (par ailleurs, selon les rumeurs, les mains du tueur de ce film seraient celles du réalisateur.), mains maniant d'ailleurs plus qu'habilement toutes sortes d'armes blanches, que ce soit couperets, hachettes, couteaux, peu importe en soit tant que le sang gicle et laissez-moi vous dire qu'ici le sang gicle bien fort, d'ou le titre original de cette oeuvre, Profondo Rosso, car c'est en effet une des grandes particularités de ce qui est un peu partout considéré comme le grand chef d'oeuvre de Dario Argento, celle d'être un des films policiers les plus violemment craspecs vus sur un écran, mais j'y reviendrai car ce n'est certainement pas la violence d'un métrage qui fait toute la perfection d'un film tel que Les frissons de l'angoisse.

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Car en effet, Les frissons de l'angoisse est un film très original dans sa réalisation, par ailleurs cela semble presque indispensable tant un film comme celui-ci repose entièrement sur la réal, les acteurs n'assurant pas toujours et la crédibilité du truc en prenant parfois un coup du au manque de moyens et à l'age du métrage, mais cette originalité ne se limite toutefois à des scènes de meurtre d'une violence extrême car soyons clair, rarement on a vu un film policier aussi craspec, la scène de meurtre dans la salle de bains en témoigne plutôt bien, et si l'on pourra reprocher au film ses deux derniers meurtres à la limite du portnawak peu importe, car en effet ce qui fait de Profondo Rosso une claque visuelle, c'est la manière dont Dario Argento manipule les couleurs de ses décors, tous glaucquissimes, que ce soit dit, faisant de Profondo Rosso un film tantôt magnifique visuellement tantôt extrêmement dérangeant, c'est ainsi que il padrone Dario Argento parvient à instaurer un climat oppressant dans son film, et si le film à sans doute pas mal perdu de la flippe qu'il véhiculait avec les années, certaines scènes foutent pas mal les chocottes et surtout à chaque instant, Profondo Rosso est dérangeant, par ailleurs c'est la une des grandes forces mais certainement pas la plus grande, car la plus grande est certainement la qualité d'écriture du scénario, merveilleusement construit et écrit, Argento nous promène pendant 2 heures (à ce titre, si vous souhaitez acheter le film, faites bien attention à acheter l'édition Wild Side en France ou l'édition Blue Underground aux Etats-Unis si comme moi vous achetez à l'étranger, car bon nombre d'éditions proposent encore l'édition cinéma d'1h30, vous dispensant de bon nombre de scènes pour la plupart excellentes) dans un film scénaristiquement complexe sans qu'on sache trop ou il veut nous y emmener, disséminant des indices sur l'identité mystérieuse d'un tueur sans pitié, pour vous emmener jusqu'a un twist final qui vous laissera le cul... Après revision, la plupart des indices disséminés dans le film vous sembleront trompeurs, c'est en effet la une grande force du film d'Argento, puisqu'il embrouille avec brio le spectateur et laisse hors champ tous les indices qui pourraient révéler l'identité de l'assassin, assassin qui n'a pas de visage pendant une bonne partie du film, qui semble deviner chaque mouvement du personnage principal à l'avance, faisant de lui un personnage d'une part emblématique mais lui donnant aussi une dimension quasiment mystique... Par ailleurs, la ou le génial Suspiria de Dario Argento introduisait des éléments rationnels dans un univers irrationnel, Profondo Rosso est tout l'inverse puisque des éléments irrationnels s'introduisent dans un univers rationnel, mais jamais une seconde le film perd de sa crédibilité scénaristiquement... Et puis évidemment comme je le disais Profondo Rosso est une merveille d'écriture, 2 heures sans aucun temps mort, des dialogues de qualité et si l'on reprochera des touches d'humour qui ne seront pas nécessairement les bienvenues, peu importe, le reste rattrape ce menu défaut, car des défauts, Profondo Rosso en à quelques uns, pourtant ils restent minimes en comparaison avec ses qualités dont je n'ai d'ailleurs pas encore fini de parler....

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Car en effet, on saluera également l'attention qu'Argento porte pour ses personnages, qu'il prend beaucoup de temps pour développer sans pour autant faire baisser le rythme de son bébé, et ce à l'aide de dialogues d'une qualité rare animés par des acteurs principaux plus que corrects, David Hemmings en tête qui livre ici une prestation vraiment bonne, de même pour Daria Nicolodi qui livre une prestation appréciable bien qu'elle doive se taper tous les moments plus ou moins humouristiques du film qui ne sont pas nécessairement les bienvenus, malheureusement le casting est aussi un des défauts de Profondo Rosso (ce qui n'est en soit pas étonnant, c'était même assez courant en Italie a l'époque de négliger les acteurs au profit de la réalisation.), en effet si aucun acteur du film n'est réellement ridicule (à part l'inspecteur de police, la vache il fait de la peine lui carrément.) beaucoup en font trois tonnes inutilement... Heureusement, ces lacunes sont rattrapées par la réalisation sans faille du film, mais également par une ambiance sonore de dingue, d'une part grâce à leur musique envoutante des Goblins, de l'autre grâce aux effets sonores de manière générale, de grande qualité, qui contribuent beaucoup à donner à Profondo Rosso l'ambiance glaucque pour laquelle il est connu, par ailleurs qui n'a pas été pris de peur à l'écoute de cette mélodie enfantine mais effrayante qui annonce la mort d'un protagoniste? Mélodie d'ailleurs qui amène sur le tapis cette enfance si bien mise en évidence par le film de Dario Argento, cette mélodie ne passant que lors de meurtres d'une violence inouïe, car Profondo Rosso est comme je le disais un film bien craspec, faisant immédiatement un parallèle que les lecteurs de ce blog doivent connaitre puisque j'en ai déja parlé pour la trilogie de la vengeance et Aniki, mon frère... Profondo Rosso, un film sur l'enfance? J'ai tendance à en douter mais on a déja vu plus fou que ça au cinoche alors tout me semble possible...

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Que retenir finalement de ce Profondo Rosso? Et bien beaucoup de choses, premièrement que c'est un film absolument révolutionnaire, notamment en termes de réalisation, et que s'il n'est pas sans lacunes, bon nombre de ses qualités rattrapent ses menus défauts... Y a un nom pour ce genre de films et ce nom c'est chef d'oeuvre, car Profondo Rosso peut aisément prétendre être un véritable chef d'oeuvre, un des chefs d'oeuvre globaux du cinéma pour certains, moi le premier, et si je n'ai pas vu assez de gialli pour dire si oui ou non l'engouement autour du film, qui je le rappelle est considéré comme le meilleur giallo jamais fait, je sais trois choses, premièrement, que ca m'a franchement donné envie de revoir l'ultra-flippant Suspiria (au passage, Pronfondo Rosso fait moins peur que celui-la, d'ailleurs j'ai été légèrement deçu de le constater puisqu'il m'avait fait grave flipper quand je l'avais vu pour la première fois à 9 ans.) et d'explorer un peu plus la filmo de Dario Argento, deux, que le film est un chef d'oeuvre absolu, et troisièmement que je sais pas ce que vous foutez encore la à lire cette critique puisque si vous suivez habituellement mes conseils vous devriez déja être au magasin de DVD le plus près pour choper le grand film qu'est Profondo Rosso, ô combien brillament traduit Les frissons de l'angoisse, titre qui s'il est bien pourri et sans aucun rapport avec le film est mille fois mérité...

-ZE RING-

P.S. Dans la catégorie "Sommaire", vous trouverez désormais un récapitulatif de tous les films chroniqués sur ce blog!

3 mars 2011

L'AU-DELA

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Réalisé par Lucio Fulci en 1981.
Ecrit par Lucio Fulci, Dardano Sacchetti et Giorgio Mariuzzo.
Avec Catriona MacColl, David Warbeck et Cinzia Monreale.
Musique composée par Fabio Frizzi.

Extrait de la bande-son du film par Fabio Frizzi, un des seuls mecs à pouvoir rendre un bontempi épique :

Première incursion du cinéma d'exploitation italien sur le blog avec ce qui est à ce jour un de mes films préférés par un réalisateur que j'aime de plus en plus, un véritable pilier du cinéma d'exploitation italien, un des plus grands cinéastes d'horreur de l'histoire, j'ai nommé Lucio Fulci, à qui je rend hommage aujourd'hui avec cette critique de L'au-dela, oeuvre majeure autant dans sa filmographie que dans le cinéma en général. Pour rappel et pour apprendre à ceux qui ne savent pas ce qu'est le cinéma d'exploitation, le cinéma d'exploitation à pour but d'exploiter un filon : ce sont donc des films basés sur d'autres films à succès (L'enfer des Zombies de Lucio Fulci est un parfait exemple, nommé Zombi 2 par la production en Italie histoire de surfer sur le succès de Zombie de George A. Romero), généralement tournés le plus vite possible et avec peu de moyens, d'ou l'utilisation de doublages (afin de minimiser le temps de tournage) et la parfois piètre qualité des effets, mais le cinéma d'exploitation est également un regroupement de genre très divers : bikesploitation, blaxploitation, nazisploitation, cannibalsploitation et j'en passe, toutefois aussi kitsch et mauvais un film d'exploitation puisse paraitre à première vue, le cinéma d'exploitation comporte le pire (eelsolivier pourra sans doute vous parler plus en détail de Bruno Mattéi.) comme le meilleur, toutefois il faut se rappeler que bon nombre d'avancées cinématographiques se sont faites grâce au cinéma d'exploitation, bref, soyez surs d'une chose, c'est que ces temps-ci sur Ze Lord of the Ring, de l'exploitation vous allez en bouffer, car le blog prend désormais une autre orientation : désormais je compte davantage chroniquer des films moins connus afin de vous les faire découvrir, j'espère que ça vous intéressera et que l'aspect cheap, kitsch, naze à première vue des prochaines productions chroniquées ne vous fera pas fuir... ;) Quoiqu'il en soit, comme je le disais, le cinoche d'exploitation comporte le pire comme le meilleur, en l'occurence ce L'au-dela se rapproche plus du meilleur que du pire car il faut être clair : en 1981, malgré toutes les faiblesses du film, Lucio Fulci signe un véritable chef d'oeuvre.

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S'ouvrant d'entrée de jeu sur une séquence de torture choc extrêmement dérangeante, L'au-dela donne directement le ton, toutefois si Lucio Fulci est connu pour son usage abusif et outrancier d'effets gores complètement surréalistes, nous préférons dans L'au-dela, qui pour rappel est le troisième segment de la trilogie des zombies du monsieur (les deux premiers sont L'enfer des zombies et Frayeurs, pour ceux qui ne le savaient pas déja.), l'ambiance et l'atmosphère onirique du métrage, car si L'au-dela et très loin d'être démuni de défaut, généralement ceux-ci sont rattrapés par une ambiance sombre mais aussi très apaisante, ambiance apaisante qui disparait lors de tueries d'une rare intensité et surtout d'une crédibilité rare pour un film de ce budget, en témoigne cette scène d'ouverture ou un personnage secondaire du récit mais qui à son importance se fait éclater à coup de chaine puis crucifié et pour finir brulé à la chaux vive, d'un réalisme rare, L'au-dela s'impose comme un film qui à tout pour choquer, mais au fur et à mesure que Fulci fait avancer son film les séquences choc deviennent de plus en plus intense, ainsi on retiendra notamment la mythique scène de l'architecte qui se fait grailler vivant par des araignées, et ce même si les araignées constituent l'exception du film et sont très mal faites (mais en soit, ce sont ces défauts visuels qui font le charme des films tel que L'au-dela.) en passant par l'énucléation de la servante ou la femme bouffée par son chien, L'au-dela avance à un rythme infernal et sacrifie très vite la majorité de ses personnages, dont on ne connait pas grand chose mais qui ne sont pas insipides pour autant, car c'est la que Fulci réussit un coup de maître : basé sur un scénario de base très peu original et résumé en une ligne de dialogue au début, Lucio Fulci parvient malgré tout en une heure et demi à développer son scénario avec brio mais surtout à installer une ambiance glaucquissime, faisant de l'hotel, point central du récit, un personnage à part entière, un peu comme l'hotel de Shining ou la maison de Psychose, un procédé qui en renvoie aux plus grands et qui contribue grandement à la réussite de cette ambiance, et puis réussir à faire un film ultra-gore et en même temps onirique et planant est en soit un exploit, à ce titre, la scène des araignées aussi mal faite soit-elle est à la fois insoutenable et reposante, impossible me direz-vous? Et bien si, Lucio Fulci l'a fait, mais pour faire un truc comme ça il faut être un des plus grands réalisateurs de cinéma de genre italien.

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Mais L'au-dela ne serait rien dans son scénario génialement construit, comme je le disais enchainant les séquences chocs jusqu'a un final perturbant, un bad end en puissance dont vous allez vous souvenir longtemps, final en partie dérangeant grâce à la musique de Fabio Frizzi, absolument excellente, malgré tout c'est aussi dans son scénario que L'au-dela trouve ses premiers défauts, défauts d'ailleurs propres au cinéma d'exploitation, car en effet, les dialogues du film sont très mal écrits, enfin on a vu pire mais on a aussi vu beaucoup mieux, au même titre les acteurs, s'ils affichent un certain charisme sont tous intégralement doublés en anglais, certains pour le mieux, comme par exemple David Warbeck qui livre une prestation ici tout à fait correcte, d'autres pour le pire, ainsi si vous êtes comme moi vous vous rappellerez longtemps du doublage de Joe le plombier, à pisser de rire... Malgré tout ce ne sont que de légers défauts, pour autant qu'on ait pas de la merde dans les yeux et qu'on voit aussi les qualités du film, qui elle, sont beaucoup plus nombreuses, ainsi si L'au-dela est clairement un film qu'on aime ou on déteste du à son aspect gorissime entièrement gratuit, bon nombre de qualités peuvent lui être reconnues, notamment cette ambiance citée plus haut et la construction parfaite du film, et puis bon, ce qui est marrant avec ce genre de film c'est que dans le cas peu probable ou vous aussi vous aimiez partant du principe qu'on doit être une dizaine sur la planète à encore aimer ce genre de films les défauts du film deviennent des qualités et passent parfois même pour de l'auto-dérision...

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Alors voila, David Warbeck tire 12 balles de son revolver 6-coups dans le torse des zombies alors qu'il sait très bien que c'est la tête qu'il faut exploser et recharge ce dernier par le canon le temps d'un plan, mais comment ne pas prendre ça comme de l'auto-dérision ou tout simplement comme une volonté de Fulci de se concentrer sur l'essentiel, c'est-à-dire la mise en scène, domaine dans lequel il brille, et de ne pas se soucier du superflu, en l'occurence ce genre de détails sur lesquels seuls les détracteurs s'acharneront, et les détracteurs de Fulci étaient et sont d'ailleurs toujours légion, d'ailleurs je sais pas pourquoi mais je sens qu'une fois que j'aurai fini cette critique je vais me faire lapider virtuellement par une foule en colère... Mais si je devais résumer L'au-dela de manière concise et rapide, je dirais simplement qu'on tient un chef d'oeuvre oublié, qui équilibre des défauts terriblement lacunaires par une mise en scène et une ambiance hors-norme, évidemment ce n'est pas l'avis de tout le monde et je le conçois largement, maintenant j'attends que les détracteurs me convainquent que L'au-dela est aussi pourri qu'ils le disent, chose que personne n'a réussi à faire depuis que j'ai vu le film. Mais peu importe votre verdict final, en soit, L'au-dela est un film à voir, histoire de se faire un avis...

-Ze Ring-

BEYOND4

2 mars 2011

GRIZZLY MAN

Grizzly_Man

Une belle bouse de Werner Herzog réalisée en 2005.
Ecrit par Werner Herzog.
Avec des comédiens, même si le film prétend être un documentaire.
Musique composée par un manche appelé Richard Thompson.

Ca faisait longtemps que j'avais pas descendu de navet. Le dernier c'était le pitoyable La colline à des yeux 2 et pourtant en termes de nanarderie il fait pale figure à côté de ce Grizzly Man! Ridicule de bout en bout, ce "documentaire" qui semble plus être une supercherie mal foutue qu'autre chose, est clairement le pire film que j'ai vu l'année dernière. Enchainant des scènes tellement nazes qu'elles en forcent le respect, Grizzly Man raconte l'histoire sans interêt et dont tout le monde se fout de l'incroyablement con Timothy Treadwell, un jeune écologiste qui à vécu pendant 13 étés avec des gros nounours grognons et qui prétendait être leur ami, ne faire qu'un avec eux... Et qui à tout de même fini par se faire pitoyablement décapiter et grailler par un grizzly en manque de nourriture, on plaindra tout de même davantage le grizzly que le bonhomme parce que si son gout est égal à sa connerie le pauvre à du choper une sacrée indigestion! Grizzly Man est un film super mal branlé, super mal interpreté (et oui parce que bon désolé mais y a quand même pas mal de trucs qui indiquent que les types du film sont des acteurs, mauvais au passage.), mais aussi à mourir de rire si l'on déconnecte notre cerveau l'espace d'une heure et demi pour explorer l'esprit improbablement con du tellement intrépide qu'il en est mort Timothy Treadwell.

GM1Salut, je m'appelle Timothy Treadwell et je sais pas torcher un plan correct!

Ralala Timothy Treadwell c'était quelqu'un quand même... S'ouvrant sur un plan fixe de 5 minutes ou le bonhomme nous raconte que pour vivre parmi les ours il faut être un gentil guerrier puis se transformer en samourai pour les dompter (et à ce moment-là vous vous rendez compte que c'est Jean Claude Van Damme dans le corps du type.), Grizzly Man s'annonce d'entrée de jeu comme un moment de rigolade garanti, un pur plaisir coupable qui s'il pue vraiment de la gueule vous fera mal aux abdominaux par la connerie de son personnage principal... Ainsi si le plan d'ouverture en dit long ce n'est rien comparé aux autres scènes du film, au hasard, on a cette scène ou ce cher Treadwell nous confie les détails de sa vie sexuelle... Notamment qu'il pense que les femmes sont trop dures à foutre au lit et que pour cette raison il voudrait être homosexuel car ce n'est pas le cas des hommes... Oh et puis d'ailleurs ce n'est pas sans se vanter qu'il nous dit cela car il est aussi génial au pieu. Ou encore, ce passage ou il voit un bonhomme dessiné par terre... Et qu'il panique et qu'il trouve ça menacant (what the fuck?). Et pour finir, le passage ou, assis à côté de la dépouille d'un pôôôvre pitit renard, il pleure comme un abruti en disant que la nature c'est dur et que la vie c'est pas bien (mais jamais une seconde il ne se rend compte qu'il est con comme un cul.) et cette scène anthologique ou il insulte les gardes de la réserve (oui parce qu'il vivait avec les ours dans une réserve hein, vous savez les endroits ou on est pas protégés c'est trop dangereux même quand on est le courageux, l'intrépide Timothy Treadwell...) avec qui il s'entendait plutot bien et sort en 10 minutes plus de "fuck" que dans tous les films de Quentin Tarantino, bref, le constat de tout cela c'est que si le film est tout pourri il ne se prend pas une seule seconde au sérieux, faisant la satyre des écolos en faisant le portrait d'un type dont personne n'a rien à foutre d'ailleurs... Toutefois si cette satyre et ce côté documenteur auraient pu être la grande force de ce Grizzly Man, c'est en réalité le plus gros de tous ses défauts car jamais une seconde le côté supercherie du film n'est appuyé et à la fin on se pose tous la question "merde mais ils étaient sérieux la?". Personnellement je doute que quelqu'un puisse être aussi con que le personnage présenté ici...

GM2Hé pitit renard tu sais, je suis Timothy Treadwell l'homme sans peur qui vit avec les ours, pourtant en 1h30 de film je m'en approche pas une seule fois.

Clairement, le film n'est pas sérieux une seconde. Malgré tout même si on parvient à se convaincre que Grizzly Man est en réalité un documenteur et que ça existe pas des gens aussi stupides, impossible de se convaincre que le film est bien... Non seulement il est chiant (en dehors de ces scènes ou le personnage principal fait l'abruti qui sont à pisser de rire), mais en plus difficile d'y trouver un plan correctement torché, à ce titre le "plan-séquence" ou Treadwell suit un renard courir dans l'herbe en caméra à l'épaule est un moment de comique en cela qu'en une minute de prise on ne voit pas une seule fois le renard filmé, et puis d'ailleurs il en est de même pour la bande-son de ce navet, composé par un manche appelé Richard Thompson qui à visiblement séché tous ses cours de musique depuis l'école primaire... Les interprètes (désolé mais personne ne pourra me convaincre que ces types ne sont pas des acteurs... C'est pas possible) ne sont pas en reste et font également de la merde, par ailleurs le film est encore plus ruiné par la voix-off de Werner Herzog qui dit des trucs inintéréssants en permanence. Bref, c'est tout pourri, ça pue de la gueule, pourtant, il faut l'avouer... Grizzly Man est le plaisir coupable ultime, à pisser de rire dès lors que cet abruti de Timothy Treadwell entre en scène.

GM3Salut, je suis un renard et je suis le meilleur acteur de ce film!

Car en effet si Grizzly Man n'a que peu d'interêt il faut quand même lui accorder celui-la : c'est à se chier dessus de rire! Clairement, le film est tout pourri mais vous vous en souviendrez pour son personnage principal qui rejoint clairement le panthéon des personnages les plus nanardesques de l'histoire du cinoche, et entre nous, si vous cherchez à rire un bon coup, je vous le conseille, bon buvez une ou deux bières d'abord, mais vraiment, voyez-le, car aussi naze soit-il Grizzly Man est un monument de ringardise et de bétise, à un tel point que ça en devient limite hallucinatoire, sinon, si vous cherchez un vrai film, je vous déconseille de suivre le conseil du bigleu qui à écrit sur la jaquette de ce film que c'était l'un des documentaires les plus remarquables réalisés ces dernières années et suivez plutôt le mien : si vous voulez de la supercherie qui déchire, trouvez 20€ et achetez-vous Forgotten Silver de Peter Jackson, parce que ça non seulement c'est à pisser de rire mais en plus c'est super bien foutu!

-Ze Ring-

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